Les BTS TC AF et AEC sont entrés dans le “game”
En lien avec le thème culturel 2019/2021, créativité et innovations, les classes de BTS 1ère année TC Agrofourniture et TC AEC ont joué, innové, questionné… lors de la visite de l’exposition « Design-moi un jeu vidéo » à la cité du Design de Saint-Étienne.
Comment les jeux vidéo sont-ils conçus ? Réfléchis ? Imaginés ? Quelles techniques sont utilisées ? Est-ce que les jeux s’inspirent du monde réel ? Ou est-ce l’inverse ? Quelles sont les sources d’inspiration des créateurs ? Est-ce que le jeu vidéo a des conséquences sur l’humain, la société, la nature ?
Entrez vous aussi dans le Game
Le jeu vidéo est la première industrie culturelle en France en chiffres d’affaire. Des expositions sur celui-ci ont vu le jour un peu partout en France, mais ce n’est pas l’histoire du jeu vidéo qui est ici abordée mais bien la créativité des concepteurs et l’innovation de l’univers du jeu vidéo toujours en mouvement, toujours remise en question.
A chaque génération son jeu vidéo… De Street Fighter en passant par Spiderman, Assasin’s Creed, Dishonored ou Tomb Raider l’univers du gamer s’ouvre au public souvent novice qui prend un réel plaisir à jouer le temps d’une exposition où tout est conçu par « level » et où l’on passe les niveaux afin de comprendre le concept art, la narration, la grammaire et le vocabulaire du jeu vidéo.
Alors prêt à entrer dans le « game » ?
Level 1 : Le concept art
“Le concept art n’est ni un dessin ordinaire, ni une banale illustration mais c’est la traduction d’une idée, d’un jeu en une vision artistique.”
Les apprentis ont pu découvrir la façon dont sont réfléchis les personnages, leur univers. Il existe plusieurs techniques pour créer et insérer les personnages dans un univers : le monde ouvert créé à partir de périodes historiques comme pour le jeu Assassin’s Creed, la photo réalisme avec l’utilisation de photographie de la ville de New-York pour le jeu Spiderman. Mais aussi le mélange des époques, des styles comme pour le jeu Dishonored dans lequel les personnages sont créés en fonction de leur histoire, leur vie…
Level 2 : La narration
“Un jeu vidéo n’a pas besoin d’histoire pour être un jeu”
Ainsi, le jeu Street Fighter en est la preuve car avant de mettre une histoire sur le personnage, on lui donne des capacités et on crée son histoire en fonction de celles-ci.
Pour mettre en place des jeux, il faut des storyboard, un scénario… qui vont aboutir ou non, c’est le cas de Tomb Raider qui doit sa création au refus d’accorder des droits et la licence au jeu Indiana Jones en 1994. Lara Croft apparaît alors en 1996, c’est une véritable révolution technique pour séduire le joueur masculin et elle deviendra la première icône féminine du jeu vidéo.
De plus, le jeu a différents genres, inspiré de “Batlle Royal” comme “Fornite” avec ses 221 millions de joueurs connectés régulièrement.
Level 3 : les mécaniques du jeu
“Bouger, construire, sauter, avancer, marcher, courir, se protéger, tirer…” tout cela constitue les mécaniques du jeu. Le gameplay est propre au fait de jouer, de se mettre à la place du joueur. Pour cela il faut que le jeu ait sa propre grammaire, sa technologie, son réalisme…
Level 4 : Le monde indé
La visite se termine par un tour dans le monde indé, où la programmation se fait pour le plaisir et non plus pour entrer dans la machine financière car un jeu coûte cher, il faut qu’il y ait des joueurs pour le rentabiliser. Ainsi les différentes productions indé abordent des thèmes inhabituels comme le jeu “The graveyard” où le personnage est vieux et lent…
L’exposition “design-moi un jeu vidéo” nous a permis de jouer mais aussi de comprendre tous les enjeux autour de cette industrie culturelle et la façon dont elle est réfléchie. On ne sort pas de cette exposition indifférent, elle permet de réfléchir sur les influences du jeu dans notre société, sur sa conception et sur la créativité comme service au loisir. Mais aussi de prendre du plaisir à refaire une partie de Street Fighter, Donkey Kong…
Article proposé par Elise Jarrige – Formatrice en TECAD
