En tant que formatrice du Campus Agronova et passionnée par le conseil agricole, je me suis rendue au GAEC FERME DE LA LANDES pour le Bilan Ecolait, chez Anthony Bonny, ancien BTS ACSE de Précieux et installé depuis mai 2019 sur la ferme familiale avec son père Stéphane. Ferme laitière en Simmental, robot de traite et en AB depuis 2004, la Ferme de la Landes participe déjà depuis la fin des années 90 au bilan ECOLAIT.
Mais qu’est-ce que c’est?
Le bilan Ecolait est porté par la BTPL.
Créé en 1972 à l’initiative de coopératives laitières de l’Ouest de la France, le BTPL a pour objectif, depuis sa création, de promouvoir et aider à la mise en place d’unités laitières modernes et de former les éleveurs et les conseillers des entreprises laitières. Organisé en Union de coopératives, le Bureau Technique de Promotion Laitière est un organisme agricole de conseil et de formation spécialisé dans l’accompagnement des acteurs de la filière laitière (éleveurs bovins et caprins, entreprises laitières et coopératives, Organisations Professionnelles Agricoles, etc.). Ses 15 ingénieurs, consultants et experts travaillent en réseau dans toute la France. (btpl.fr)
Pour cette visite, nous étions en compagnie de Michel Deraedt qui va collecter et rentrer les données technico-économiques de l’élevage dans le logiciel Ecolait.
Pourquoi Ecolait?
Dans un contexte de résilience des exploitations aux différents aléas, le bilan Ecolait permet à Anthony et Stéphane de connaitre les différents leviers à actionner pour aller chercher la valeur ajoutée sur la ferme. Indicateurs de performance alimentaire, marge sur production, suivi des objectifs, conjoncture lait et aliments, coût du système d’alimentation, marge cheptel et revenu lait et coût de production, sont les différents indicateurs de performance de l’élevage. Le plus est la comparaison aux différents groupes. Pour le GAEC , le groupe Bio leur permet de se situer dans leur production et de donner un sens aux chiffres. Les éleveurs acceptent une transparence totale sur leurs chiffres.
Après la saisie des données et l’analyse, la restitution de l’audit est prévue dans quelques semaines pour pouvoir partager ses expériences et ressentis avec les autres éleveurs bio et conventionnels.
Journée intense mais fort enrichissante en chiffres et dialogue autour de la réussite du métier d’éleveur qui passe par la performance économique, sociale et environnementale du système d’exploitation.
Katia POPOFF – Formatrice en agroressources végétales
